- pied-à-terre
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• 1732; « sonnerie de trompette » 1636; de pied, à et terre♦ Logement qu'on occupe en passant, occasionnellement. Avoir un pied-à-terre à Paris (⇒ garçonnière) .pied-à-terren. m. inv. Logement que l'on n'occupe qu'occasionnellement.⇒PIED(-)À(-)TERRE, (PIED À TERRE, PIED-À-TERRE), subst. masc.Logement qu'on n'occupe que de manière occasionnelle. Avoir un pied-à-terre à Paris. Ne vaut-il pas mieux avoir un pied à terre chez ta fille (...) et vivre huit mois de l'année à Chinon (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p.14). On en parlait légèrement de ce second ménage du ministre dans un petit pied-à-terre très commode, tout près de la gare, où il pouvait se reposer des fatigues de la Chambre, libre des réceptions et des grands tralala (A. DAUDET, N. Roumestan, 1881, p.283).Prononc. et Orth.:[
]. V. pied. Att. ds Ac. dep. 1835; gén. inv. ds les dict. plur. des pieds(-)à(-)terre. Étymol. et Hist. 1752 (Trév.). Comp. de pied, à et terre. Fréq. abs. littér.:42. Bbg. GOHIN 1903, p.257.
pied-à-terre [pjetatɛʀ] n. m. invar.ÉTYM. 1732; « sonnerie de trompette », 1636; de pied, à, et terre.❖♦ Logement que l'on n'occupe qu'en passant, occasionnellement. || Habiter en province et avoir un pied-à-terre à Paris. || Appartement, garçonnière, petite maison servant de pied-à-terre. ⇒ (fam.) Baise-en-ville. || Des pied-à-terre.0 Tu comprends, ce qu'il me faudrait, c'est un coin tranquille (…) Un rien, une garçonnière, un pied-à-terre (…)Colette, la Fin de Chéri, p. 149.
Encyclopédie Universelle. 2012.